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MES SEINS

AUGMENTATION MAMMAIRE 
Prothèses

Voici l’intervention dont vous avez sûrement toutes entendu parler.

En réalité, il s’agit d’une intervention techniquement simple à réaliser qui consiste en la mise en place d’une prothèse RONDE et LISSE de silicone sous le muscle grand pectoral par le biais d’une cicatrice positionnée soit sous le sein, soit au niveau du mamelon.

Toute sa difficulté réside dans le fait de bien positionner l’implant et de ne pas réaliser une poche sous le muscle qui soit trop grande pour celui-ci.

L’intervention est assez douloureuse dans les trois premiers jours due à la distension du muscle par l’implant. Vous aurez donc une prescription d’anti-inflammatoires (et de protecteurs gastriques associés) ainsi que des conseils de glaçage de la poitrine.

Durant les consultations préopératoires, nous faisons des essais de différentes tailles pour être à même le jour de l’intervention de choisir l’implant qui convienne le mieux. Il est possible de donner à la poitrine, selon le type de prothèse, un aspect push-up ou bien plus naturel.

L’intervention dure en général une heure. Les pansements sont mis en place au cours de l’opération et ne sont retirés qu’en consultation, 7 jours plus tard. Il n’y a donc pas de soins infirmiers.

Il faut porter un soutien gorge de contention pendant un mois et demi pour permettre aux prothèses de trouver leur place dans la poitrine.

Une surveillance des prothèses sera nécessaire, de manière biannuelle par échographie.

Les implants doivent être changés environ tous les 10 ans.

La prise est charge est possible et indiquée si la patiente ne remplit pas un bonnet A ou bien en cas de reconstruction mammaire à la suite d’un cancer du sein ou de malformation.

AUGMENTATION MAMMAIRE
Injection de graisse

Le transfert de graisse est directement lié à l’intervention de liposuccion. Il est possible de greffer la graisse prélevée sur les zones abdominales, dorsales et les cuisses pour créer une augmentation mammaire.

Cette intervention est toutefois plus longue que les prothèses puisqu'il faut traiter la  graisse avant de la réinjecter, afin de la purifier.

Du volume de graisse réinjecté, il est à noter qu’environ 30% disparaissent dans le mois qui suit l’intervention. Au delà, le volume perdure dans le temps. Il faut donc réinjecter un peu plus que le volume souhaité. Il est parfois nécessaire de réaliser plusieurs épisodes de réinjections pour obtenir un gros volume.

Double effet de cette intervention, puisque la graisse ne reviendra pas dans les zones où elle a été prélevée.

Surtout, l’aspect de la poitrine est complètement naturel. Les cicatrices sont inexistantes puisque il s’agit de simples orifices de piqûres.

Dans les suites, il ne faut surtout pas glacer la poitrine ni a comprimer, ce qui est toxique pour les cellules graisseuses et peut les empêcher de prendre.

La prise en charge est possible et partielle en cas de reconstruction mammaire.

La réduction mammaire est probablement l’intervention la plus courante en chirurgie plastique. Elle est indiquée devant une poitrine importante, invalidante au quotidien, tant dans une pratique physique  que pour s’habiller, mais aussi parce qu’elle peut provoquer des douleurs au niveau du dos.

Il s’agit de réduire le volume des seins avec toujours l’idée de garder une poitrine qui soit naturelle et reste homogène avec votre morphologie.

Pour ce faire, il faut réaliser une intervention sous anesthésie générale qui dure en moyenne deux heures. Il est à noter des cicatrices importantes que l’on décrit en « T inversé ou ancre de marine ». Ces cicatrices malgré tout, savent se faire discrètes avec le temps, grâce à notre expertise chirurgicale et le soin apporté aux sutures.

Ainsi, il est nécessaire de porter un soutien gorge de contention et éviter notamment les efforts physiques et le port de charges lourdes pendant le premier mois post opératoire, pour ne pas tirer sur celles-ci et éviter que les cicatrices s'élargissent.

Cette opération n’est pas très douloureuse par ailleurs et la cicatrisation est acquise en quinze jours environ.

Des pansements sont réalisés tous les jours par une infirmière ainsi que des douches sur les cicatrices à l’eau et au savon.

Cette intervention est prise en charge par l’assurance maladie. Elle se déroule en ambulatoire.

Appelé aussi mastopexie, il permet de redonner un galbe, un aspect plus jeune à une poitrine tombante ou bien vidée dans les suites d’une grossesse ou d’un amaigrissement important. Classiquement, on remonte la poitrine et enlève la peau en trop, tout en gardant le volume des seins.

Parfois, il peut être judicieux de compléter le volume par une prothèse ou des injections de graisse pour avoir un aspect plus satisfaisant, c’est ce qu’on discute en consultation.

Les cicatrices varient selon la qualité de la peau et l’intensité de son relâchement.

La plupart du temps, on privilégiera les cicatrices les plus discrètes tout en ayant en tête qu’un relâchement important obligera de plus grandes cicatrices. Elles vont de la cicatrice autour l’aréole, à la cicatrice en « T inversé ou ancre de marine ».

Il n’y a pas de prise en charge, pour cette opération.

Le port d’un soutien gorge de contention, dans les suites, est fortement recommandé pendant un mois et demi, pour éviter la mise en tension des sutures.

La cicatrisation est acquise en quinze jours généralement.